Parfois une lettre refuse de faire la queue, elle joue du coude pour passer devant les autres. C’est souvent le signe d’un conflit qui cherche une solution.
Alors cherchons !
Le ciel nous est tombé sur la tête
J'ai vécu au-dessus des Alpes un évènement inattendu et effrayant qui est resté comme une plaie ouverte. Sans prévenir, l'avion a été violemment secoué en plein service. Dans l’obscurité et le bruit, les lumières attachez vos ceintures se sont allumées avec beaucoup de retard. Nous avons compris que la situation était inhabituelle. L'équipage, pris au dépourvu, essayait de maintenir les chariots qui faisaient des bonds en l’air; une peur évidente dans les yeux. Les larmes coulaient sur les joues de ma voisine.
Après un temps déraisonnable, le grondement s’est tut, soudainement.
Aucune annonce n’est venue expliquer ce que nous avons traversé, comme si rien ne s’était passé. Un silence de mort nous a suivi jusqu’à la sortie.
Ça ne vous rappelle rien ?
Nous avons traversé une catastrophe récente. Sa plaie ne se refermera pas avant d’en avoir parlé.
Apprendre avec le passé
Il y a une pratique en médecine ( RMM ) qui consiste à discuter d’événements indésirables ou complications graves inattendues. Il ne s’agit pas de pointer du doigt des fautes individuelles mais d’analyser les mécanismes qui les ont favorisés. Cette revue a pour but d’en tirer des leçons, améliorer les pratiques et éviter que ça ne recommence.
Ce n’est pas à l’ordre du jour mais nous allons essayer tout de même. Je n’ai pas de conflit d’interêt. Mon père est mort pendant la pandémie et je me suis fait vacciner 3 fois.
C’est difficile d’écrire là dessus car nous n’avons pas tous vécu les mêmes choses et je n’en sais pas plus que vous. Sur quoi pouvons-nous nous mettre d’accord ?
1) Ne pas financer le professeur Folamour
Dans ce film de Kubrick le professeur travaillait sur une arme secrète pour en finir avec le monde : la machine infernale. Certains scientifiques trouvent normal de financer des recherches pour rendre des virus plus contagieux. Quand les interêts américains et chinois s’alignent on n’est pas loin de la fin.
En évitant ces subventions on pourra éventuellement prévenir grand nombre de souffrances humaines, des chutes de virologues des toits, des parjures devant le congrès et le sacrifice d’un tas de souris. Un beau projet ! 👍
Si vous êtes chercheur voici les PDF 1 et 2 des demandes de financement qui ont fait scandale. Les versements bloqués en 2020, auraient repris en 2023 avec les mêmes bricoleurs …
2) Des liens d’interêt mal placés
Quand on demande un avis scientifique ont ne veut pas une réponse du politique. La parole est parfois tenue par les cordons de la bourse. Financements et avancements dépendent souvent de cette obéissance.
Ça me rappelle ce moment cocasse des congrès médicaux où il est obligatoire de dévoiler ses conflits ( les laboratoires qui vous payent ). Une diapositive en petits caractères est toujours passée en un clin d’oeil. Experts et journalistes ne se sont même pas donné cette peine pendant la pandémie.
Les mêmes conflits concernent la presse subventionné par l’état, par les grands patrons ou les annonceurs pharmaceutiques (USA). Cette dépendance est la source d’une méfiance grandissante qui accélère leur perte.
3) Une communication calamiteuse
Afin de promouvoir le consensus on a simplifié le discours et tenté de supprimer la critique. Difficile d’avoir confiance quand on vous cache la complexité d’un problème et donc l’incertitude des mesures déployées.
On aurait apprécié plus de franchise. C’est acceptable de dire je ne sais pas, je me suis trompé et je m’excuse. On apprend cela aux enfants.
Le doute a été accueilli avec hostilité et parfois violence. L’état a fait pression sur les réseaux sociaux pour supprimer les avis contraires sous couvert de lutte contre la désinformation.
Les décideurs se sont contredits puis ont usé du -“faites ce que je vous dit et pas ce que je fais” augmentant l’agacement général. Ceci n’a pas été qu’une spécialité française.
Qu’auriez-vous fait à leur place ?
4) L’ignorance des experts
Face à la nouveauté il n’y a pas vraiment d’expert sauf horoscopes ou voyantes. Nous avons assisté au défilé d’experts déclarant tout et son contraire. “La science c’est croire en l’ignorance des experts” disait Richard Feynman.
Le doute est un signe d’intelligence face à l’incertitude et le dire tout haut, de courage. Mais si vous avez des doutes on ne vous invite plus à l’antenne … Dunning et Kruger sont à l’oeuvre ici.
5) Le prix de la peur
J’ai eu peur. De mourrir, de contaminer, de perdre mes proches.
Cette peur nous a dressé les uns contre les autres dans un sauve qui peut, conduisant à des comportements inadaptés. Elle nous a fait perdre notre discernement et nous a fait accepter un bon nombre de privation avec docilité le plus souvent.
Nous avons été tiraillés entre croire et nous soumettre aux mesures imposées et l’envie de désobéir à des injonctions qui paraissaient absurdes. L’urgence a rendu le problème compliqué car décider vite et bien c’est souvent incompatible.
Ceux qui protestaient ont été traité de tous les noms, ostracisés, suspendus, bannis, “cancel”. Diviser pour mieux régner a rarement aussi bien marché.
La peur a mis à jour les cotés les plus tristes et mesquins de nos personnalités. Nous avons été nombreux à intégrer la police de la pensée.
Il ne s’agit pas de savoir qui avait raison mais de profiter pour apprendre un peu plus sur qui on est face à cette peur.
6) Des mesures exceptionnelles méritent des précautions exceptionnelles
Quand on déploie un nouveau vaccin au pas-de-course il faut des mesures de surveillance inhabituelles, bien au dessus de ce que nous avons eu.
Ces nouveaux types de vaccins sont en cours d’évaluation. En modifiant l’ARN pour le rendre persistant on prolonge la production des antigènes ( spike protein ) au delà de 60 jours parfois. Si cette protéine a des effets délétères pour les vaisseaux c’est un souci et ça pourrait expliquer certains effets indésirables à distance des injections.
Evoquer ces incertitudes ne fais pas de vous un “antivax”.
On mérite mieux !
On mérite de nous rassembler autours de valeurs humaines positives : respect, cohésion, collaboration, partage. Ces valeurs nous renforcent et nous permettent d’y faire face.
La voie du héros, qui se transforme et s’améliore face à l’adversité, est la voie que nous allons choisir. Ce travail pénible de révision en est la condition préalable.
Exemple de synthèse : le congrès américain ( que l’on peut croire ou pas ) vient de rendre son rapport définitif après 2 ans d’enquête ( 520 pages ). Le communiqué de presse en français ( 11 min de lecture ) est ici : Revue Post-Action de la Pandémie de COVID-19: Leçons Tirées et Perspectives d’Avenir .
Quelques conclusions :
Le virus a probablement été le résultat d’un accident de laboratoire à Wuhan dans le cadre de recherches sur le gain de fonction financées par l’État américain.
Les gouvernements américains et chinois, le Dr Fauci et des membres de la communauté scientifique ont tenté de cacher ces faits.
L’obligation vaccinale a causé d’importants dommages collatéraux.
La recommandation de distanciation sociale ne reposait sur aucune base scientifique.
Aucune preuve scientifique n’a permis de démontrer que les masques avaient été efficaces pour contrôler la propagation du virus.
L’OMS a relayé la propagande du gouvernement chinois.
Les confinements ont causé plus de tort que de bien en nuisant à l’économie, en causant des troubles de santé mentale chez les adultes, et en perturbant le développement des enfants et des jeunes adultes.
Le gouvernement a mésinformé ses citoyens, notamment en qualifiant la théorie de la fuite de laboratoire de «théorie du complot».
Le pouvoir du vaccin a été exagéré.
Le vaccin a entraîné chez certains des effets indésirables qui doivent faire l’objet d’une enquête approfondie.
Mise à jour : Le président Biden a signé à la dernière minute un pardon rétroactif empêchant toute poursuite ( donc investigation ) contre le Dr Fauci remontant jusqu’en 2014, l’année du début de collaboration entre américains et chinois …
Pour finir en musique Billie nous offre un bouquet de fleurs sauvages, pour nous réconcilier.
Pour passer de 10 mil à 100 mil lecteurs il faudra financer des campagnes de communication sur les réseaux.
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément" (Nicolas Boileau Despréaux. Quelle belle analyse tout en transparence et objectivité d'une calamité autrefois terrorisante devenue souvenir édulcoré d'un suranné. Comme on aime tenir mémoire courte, on brille aussi par ce réflexe à ne vouloir ou savoir tirer enseignement des épreuves passées. Je ne peux m'empêcher de rapprocher cet évènement COVID de la tragédie vécue par Mayotte, au lendemain du passage de Chido. Dans les 2 cas on agit rétrospectivement, ce qui est déjà positif me direz vous, mais dans les 2 cas, la prévention aurait pu AUSSI se réfléchir. Espérons que la reconstruction sur l'archipel mahorais se projette avec la perspective d'un nouveau cyclone et qu'elle soit réfléchie plus solide et moins vulnérable qu'elle ne l'était en tout état de cause et consciemment. Se tromper une fois est pardonnable, reproduire une erreur est une faute. A ce propos, que sait on aujourd'hui du plan de sauvegarde associé au risque de tsunami que pourrait provoquer le volcan sous marin détecté en 2018 au large de Petite-Terre??? Ne pas dire pour ne pas faire de vague? Faire l'autruche? N'est ce pas en contradiction avec ce que nous inculquons à nos enfants : dire la vérité ."Aime la vérité, mais pardonne l’erreur.(Voltaire). "La vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier." (Antoine de Saint-Exupéry). Merci Pedro pour ce partage, cette mise en visibilité sans jugement ni posture militante, juste pour maintenir en éveil et inviter au raisonnement en douce mélopée (Billie Eilish).
Merci Docteur. Et que Dieu (ou quiconque au-dessus de nous) vous protège.